Le traitement indigne réservé à Wang, un jeune chien de traineau enchainé et muselé jour et nuit, avait ému tout le quartier de l'île Lacroix à Rouen. Retiré à ses propriétaires et confié à une association, le tribunal de Grande Instance décidera ce jeudi 19 décembre de son avenir.
L'affaire avait ému et mobilisé tout le quartier de l'île Lacroix à Rouen.
Près de 55 000 personnes concernées par la cause animale avaient aussi signé une pétition sur les réseaux sociaux pour mettre un terme au calvaire de Wang, un jeune chien malamute.
L'animal était maintenu enchainé et muselé jour et nuit sur un balcon au quatrième étage d'un immeuble du quartier, sans eau ni nourriture, pleurant et hurlant.
Les voisins sont intervenus à plusieurs reprises, aidés par la Société Normande de Protection des Animaux, mais l'affaire s'était conclue en "conflit de voisinage".
Wang avait quitté le balcon pour se retrouver ... à la cave. Les voisins nourrissaient le malamute par une souricière.
Une enquêtrice locale du GIAPA (Groupe d'Intervention Actif de la Protection Animale) a réussi à faire constater la présence du chien dans la cave. L'animal a pu faire l'objet d'une saisie administrative pour "non conformité des conditions de détention".
Dès lors, Wang a été confié à l'association GIAPA en novembre 2018 à Coulommiers où il est actuellement en pension.
En 13 mois l'animal a repris du poil de la bête, et doublé son poids!
Philippe Toutenelle, le président de l'association est convoqué ce jeudi 19 décembre par le Tribunal de Grande Instance de Rouen pour connaitre l'avenir de Wang. Il espère un verdict définitif : le remboursement des frais de pension, et l'adoption de Wang.
S'il est débouté, Philippe Toutenelle continuera son combat et fera appel de la décision.