À une dizaine de jours de la rentrée des classes, le rectorat académique n'a pas validé la décision de plusieurs communes de passer à une semaine de 4 jours. Difficile pour certaines municipalité de s'organiser.
Dans la commune de Bois-Guillaume, près de Rouen, la décision s'affiche même dans les rues : "retour à la super semaine de 4 jours", peut-on lire sur de nombreux panneaux autour de la mairie.
La décision prise par le conseil municipal a été validée par le rectorat au début du mois de juillet. Transport, cantine scolaire, encadrement périscolaire, agents d'entretien... L'organisation a été revue en fonction des nouveaux rythmes en prévision de la rentrée, prévue le 4 septembre.
Mais dans de nombreuses autres communes de Seine-Maritime, l'incertitude demeure. L'activité ralentie du rectorat pendant l'été n'a pas facilité la validation des nouveaux rythmes dans plusieurs écoles du département.
Ce qui laisse les municipalités dans l'incapacité de s'organiser... ou les oblige à faire des choix sans attendre le feu vert : c'est le cas pour le regroupement scolaire du Haut-Cailly. François Dupuis, maire de Saint Germain sous Cailly, a dû s'organiser avec le transporteur sans savoir si le passage aux 4 jours était confirmé.
Reportage de Marc Moiroud-Musillo, Bruno Belamri et Christophe Charbonnier. Avec comme interlocuteurs :
- François Dupuis, maire de Saint Germain sous Cailly
- Daisy Desintebin, présidente de l'association des parents d'élèves au Conseil d'école du regroupement intercommunal du Haut Cailly