Après l'annonce de 1800 suppressions de postes à la rentrée 2019 dimanche 16 septembre par Jean-Michel Blanquer, le SNES FSU dénonce une future dégradation des conditions de travail des élèves.
Les premiers arbitrages sur la répartition des suppressions de postes dans les différents établissements sont attendus pour le mois de décembre 2018. Mais l'annonce de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'éducation nationale provoque déjà beaucoup d'inquiétude chez les enseignants.
400 postes administratifs et 1400 emplois d'enseignants seront supprimés à la rentrée 2019 dans les collèges et les lycées. Des économies nécessaires pour améliorer le budget dédié au primaire explique le ministre.
Un "plan de com" pour le Snes Fsu
Dès la rentrée 2018, le Snes Fsu, principal syndicat d'enseignants du secondaire a lancé une opération "vérité sur la rentrée scolaire". Son objectif est contrer les plans de communication du ministère.
Le syndicat dénonce déjà une hausse du temps de travail des enseignants, une détérioration des conditions de travail des élèves et une plus grande difficulté à inclure les jeunes en situation de handicap dans le système scolaire.
La situation ne pourra que se dégrader selon le Snes Fsu, avec les coupes budgétaires annoncées.
C'est forcément des classes plus chargées qui les attendent à la rentrée 2019. Et sans doute aussi une absence encore plus criante de remplaçants. Le nombre de postes supprimés sera réparti dans les académies au moment du budget, au mois de décembre 2018 pour être ensuite répartis dans les différents départements" explique Claire-Marie Féret, co-secrétaire académique Snes Fsu de Rouen.