VIDÉO. Armada de Rouen 2023 : les premières images du El Galeon, du Marité et du Statsraad Lehmkhul... et bien d'autres

Le Statsraad Lehmkuhl arrive au port
L'Armada 2023, c'est parti ! Pas moins de 16 bateaux sont arrivés à Rouen mercredi 07 juin. ©France Télévisions

Ils ont remonté la Seine et sont arrivés à quai. On vous propose d'admirer et de découvrir quelques-uns des nombreux navires de l'Armada.

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  • Les Vera Cruz  

Cette caravelle (du moins l'originale puisqu'il s'agit ici d'une réplique) a parcouru les océans du monde au milieu du XVe s. Cette réplique exacte a été construite au Brésil en 2000 grâce à des plans d'origine. Ses dimensions - 23,8 mètres de longueur et 8 mètres de largeur - sont plutôt modestes, ne l'empêchant pas d'affronter la haute mer. 

  • Le Shtandart

Là aussi, il s’agit d’une réplique exacte de l’originale frégate trois mâts. Ce navire de guerre du XVIIIe a été construit en cinq ans, entre 1994 et 1999, par des bénévoles. À l’origine, ce navire avait été bâti dans un but : celui d’assurer la défense de St Pétersbourg, construction demandée par le Tsar Pierre le Grand en 1703.

Aujourd’hui, ce navire-école accueille une dizaine de marins. Sa particularité : il arbore un pavillon russe et un autre ukrainien.

  • Le Charles Marie

Lui est normand, Granvillais plus précisément. Ce chalutier est né en 1968 au chantier Servain. Une autre vie lui est donnée par l’association le Ponton qui décide de le transformer en voilier de charter. Long de 16 mètres, il est doté de 180 m2 de voiles. Depuis sa restauration complète entre 1990 et 2000, il navigue depuis dans les eaux normando-bretonnes.

  • Tante Fine (Tante Joséphine)

Sa coque en chêne a connu les eaux de Mauritaniennes. Ce dundee (ou bateau de travail  à voile de la fin des années 1800) a pêché la langouste le long des côtes africaines et le thon à la traîne, avant de se rapprocher des côtes bretonnes et irlandaises.

Là aussi, une association l’a fait renaître de ses cendres de chêne. Le Tante Fine navigue aujourd’hui grâce à une association de Fécamp devant le port.

  •  Bel espoir II

Son nom de naissance était Peter Most. C’est en 1944. La goélette danoise à trois mâts servait au transport de marchandise, avec ses 30 mètres de coque et ses 650m2 de voilure.

Changement de nom et de destin : en 1968 la goélette devient le Bel Espoir. Cette fois, l’association  « Amis des Jeudis et des Dimanches » (l'AJD) fondée par un prêtre souhaite donner à ce bateau une vocation sociale. L’entretien du navire et les sorties en mer visent la réinsertion de jeunes qui découvrent ainsi les métiers du monde maritime.

  • Etoile du Roy

Son port d’attache est Saint-Malo, c’est surtout le troisième plus grand navire traditionnel français. Cette réplique d’une frégate Corsaire de 1745 affichait pas moins de 310 tonnes, et il pouvait accueillir  236 hommes d’équipage à son bord. Il déploie 800 m2 de voilure.

  • Thalassa

Lui aussi peut étaler 800 m2 de voiles. Mais son originalité tient à son histoire : en 1984 il coule à pic en mer de Frise. Il est renfloué et sa coque est vendue à un repreneur qui en fait un yacht. Après la faillite de cet homme, deux passionnés (Arnold Hylkema et Henk Stallinga) recréent un bateau à partir de cette coque nue. La deuxième vie du bateau a donc commencé en 1995, année de son lancement. 

  • Atyla

Ce deux mâts-barque vient de Bilbao. Il a été construit en 1984 de telle sorte qu'il puisse faire un tour du monde. Sa coque mesure 31 mètres (longueur hors tout). 

  • Ring Andersen

C'est le dernier-né du chantier danois du même nom, il en est sorti en 1948. C'est un ketch de la mer Baltique, d'abord navire marchand, puis yacht de luxe. Il a été entièrement restauré par une association du Morbihan.

  • Crocus et Lobélia

On change de registre : le Crocus, qui bat pavillon belge, est un chasseur de mines inauguré en 1986. Il détecte les mines sous-marines à l'aide d'un sonar et est chargé de les faire exploser. Le Lobélia qui en en charge de la même mission, est, lui aussi, à quai. 

  • Le Flamant

Lui aussi est chargé d'une mission militaire, du moins de service public. Ce patrouilleur français, basé à Cherbourg, surveille et contrôle les pêches, les approches maritimes devant les ports de la Manche et Mer du Nord.

  • La Nao Victoria

L'original a accompli un exploit en son temps : réaliser le premier tour du monde en partant de Séville, entre 1519 et 1522. Sa réplique aujourd'hui à quai a suivi ce chemin en 2004, et a parcouru presque 27 000 milles. 

  • Hydrograaf

Sa mission principale : la description des fonds marins pour la marine royale néerlandaise. Ce bateau à vapeur, construit en 1910, a connu une parenthèse pendant la seconde guerre mondiale pendant laquelle il a participé à des opérations de déminage. Il est aujourd'hui un bateau musée et un navire d'excursion de 150 passagers. Son port d'attache est Amsterdam. 

  • Statsraad Lehmkuhl 

Avec sa voilure de 2000 m2 et ses 98 mètres de long, ce bateau est l'un des géants amarrés le long des quais pour cette Armada. Si son port d'attache est à Bergen en Norvège, il est sorti d'un chantier naval allemand en 1914. Ce navire-école a rejoint ensuite l'Angleterre, avant d'être racheté par un Norvégien. Il est redevenu allemand pendant la seconde guerre mondiale puis norvégien au sortir du conflit...Pas de quoi s'y perdre. Sa dernière venue à Rouen date de 2008. 

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