Une finale de Coupe du Monde c'est toujours un exceptionnel moment de ferveur, et surtout quand la France joue. Comment les Normands ont-ils vécu ces finales depuis 1998 ? Nous vous proposons un retour en arrière en vidéo.
Entre copains dans une maison à Honfleur ou à 4500 personnes au Zénith de Caen, 1998 a le goût des premières fois. Les choses qu’on croyait impossibles deviennent possibles comme une victoire en finale face au grand Brésil. Deux buts de Zidane et un score final de 3-0. Une soirée de rêve que les Français et par conséquent les Normands n'oublieront jamais. Une première étoile illumine la nuit. L’avenue du 6 juin, à Caen, prise d’assaut, ne sera libérée qu’à 3 heures du matin.
Alors en 2006, on veut rejouer le même air au Zénith de Caen, face à l’Italie. Mais un coup de boule de Zidane et une série de tirs aux buts plus tard, la fête est finie : « je suis déçu » nous confiait à l'époque un jeune normand remplit de tristesse. Cette fois, dans les rues de Caen, les supporters ont la mine basse.
En 2018, au cœur de l’été, les Normands attendent la finale à la plage, comme tous les 4 ans. Devant l’abbaye aux Dames, 15.000 personnes sont là dans la fanzone. Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France, ravive la flamme allumée 20 ans plus tôt par Deschamps capitaine. C'est une explosion de joie place St-Sauveur à Caen. Le goût de la victoire avec une nouvelle jeunesse : « on est contents comme nos parents et nos grands-parents en 98 » lançait une jeune femme. Elle ajoute : « mes parents m’en parlent depuis que je suis toute petite, c’est incroyable, je le raconterai à mes enfants ».
Cette année, il n’a ni soleil, ni plage, et les fan-zones sont rares. Mais un rêve, tout de même, au cœur de l’hiver : celui d’une troisième étoile... Allez les Bleus !!!