Selon un hôtelier, c'est du tourisme de "transhumance" : à Rouen, les voyageurs étrangers font une halte, mais s'arrêtent rarement plus de 24 heures. Il reste pourtant difficile de réserver une chambre à la mi-août.
"C'était difficile de trouver une chambre pour nous cinq", témoigne ce touriste néerlandais, qui a réservé pour sa famille 2 mois auparavant dans cet hôtel de la rive droite de Rouen. Malgré des rues en apparence peu remplies, au milieu d'un tranquille mois d'août, les hôtels font le plein.
"Un bon 95 % de nos clients sont étrangers", confirme Jean-Christophe Vionnet, hôtelier. En route vers le sud de la France, ou au contraire sur le chemin du retour, les touristes font étape à Rouen, le temps d'une soirée. "C'est ce que j'appelle un tourisme de transhumance".
L'Office de Tourisme de la ville conseille même aux visiteurs de sélectionner des hôtels en périphérie de la commune, plus disponibles.
Reportage de Frédéric Nicolas, Émilien David et Gaëtan Danré. Avec comme interlocuteurs :
- Johan Scheuierman, touriste néerlandais
- Jean-Christophe Vionnet, hôtelier
- Judith Schulte, touriste allemande