Le fabriquant de tubes sans soudure a annoncé, mercredi 24 juin, la suppression de 550 postes en France dont 100 sur le site de Déville les Rouen.
L'annonce faite hier par la direction Europe a été confirmée, ce jeudi matin, lors du comité d’établissement.
Vallourec va donc supprimer 100 postes sur les 400 que compte l'entreprise à Déville-lès-Rouen.
Ces suppressions concernent 550 postes en France et 1500 en Europe.
L’entreprise est en proie à des difficultés liées à une chute, au premier trimestre 2015, des ventes de pétrole et de gaz, à marge élevée. Le résultat brut de l’entreprise était au premier trimestre 2015 de 53M€ contre 196M€ au 1er trimestre 2014, indique le Groupe.
Pour faire face à la situation, la direction de Vallourec a annoncé avoir activé tous les leviers de flexibilité pour limiter les coûts.
Limiter les licenciements secs
La direction Europe a confirmé qu’elle éviterait au maximum les licenciements secs en se basant sur la pyramide des âges. Sur le site de Déville-les-Rouen 42 départs à la retraite sont programmés d’ici 2017. "Ces personnes ont aujourd’hui 58 ans mais auront-elles en 2017 leur nombre de trimestres cotisés. Nous ne le savons pas ", fait remarquer le représentant du personnel Patrice Farcy (CGT).Aucun appel à la grève ne devrait être lancé sur le site haut-normand avant septembre. L’usine sera fermée en juillet et août. Les salariés seront alors en congés ou en chômage technique. Plus largement, la direction Europe a encore précisé qu'aucune tuberie ne serait fermée en Europe tout en affichant sa volonté de trouver un partenaire pour l'aciérie de Saint-Saulve qui compte 350 salariés.
Un reportage complet dans notre édition du 19/20, ce jeudi soir.
VIDEO : le reportage de Raphaël Deh et Jean-Luc Drouin avec l'interview de :
- Jorge Da Costa, délégué syndical CFDT Vallourec