SIA 2016 : Le Trait Poitevin : un cheval de trait robuste mais fragilisé

C’est avec Boléro du Payre que Baptiste Vivinus, propriétaire de Trait Poitevin en Vendée, arpente les allées du Salon. Entre son exploitation et sa visite au Salon, ce propriétaire de Trait Poitevin compte bien défendre une espèce menacée de disparition.

C’est un homme passionné par le cheval de trait que nous avons rencontré sur le Salon. Lui seul arrive à décrire sa passion : « J’ai choisi d’investir dans le Trait Poitevin car c’est une race avec beaucoup d’élégance. »


J’ai décidé de vivre pour ma passion


Il nous l’accorde : être agriculteur aujourd’hui est « difficile ». Mais Baptiste Vivinus n’a pas hésité à changer sa vie pour se consacrer à sa passion. Responsable animalier dans une réserve naturelle des Alpes-Maritimes, cet ingénieur agricole a décidé de tout quitter pour vivre en Vendée, près du berceau de cette race poitevine : « Je connaissais déjà le cheval de trait. J’ai travaillé avec elle pendant cinq ans. Cela m’a donné l’envie d’investir aujourd’hui. ».


On a oublié les chevaux de trait à cause de la motorisation


Longtemps remplacé par la machine, le Trait Poitevin « doit revenir en force à cause des problèmes environnementaux qui préoccupent nos sociétés actuelles. Il peut retrouver sa place ». Malgré le problème de fertilité que connaît la race, Baptiste Vivinus compte bien valoriser l’énergie et la robustesse de son cheval de trait.

Relativement haut, une tête plutôt longue et des sabots larges, le Trait Poitevin était utilisé pour travailler dans les marais poitevins.

 

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