Témoins d'un accident sur l'A 13, les joueurs de Malherbe portent secours aux automobilistes

Le Stade Malherbe disputait ce weekend les 32e de finale de la Coupe de France dans l'Essonne, à Sainte-Geneviève-des-Bois. Le voyage en région parisienne a été pour le moins mouvementé. 

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Sur son site internet, le Stade Malherbe de Caen parle d'un "weekend riche en émotions". Le club normand a largement (et plutôt facilement) décroché ce dimanche son ticket pour les 16e de finale de la Coupe de France en battant Sainte-Geneviève-des-Bois, club de CFA 2, dans l'Essonne sur le score de 3 buts à 0. Une belle victoire qui vient clôturer un weekend plutôt mouvementé... à cause de la météo.

Initialement prévu ce samedi, la rencontre a dû être reportée d'une journée en raison de l'état du terrain rendu injouable par les températures glaciales. Sans doute une déception pour les joueurs, mais un incident qui n'a rien de comparable en terme d'émotions avec ce qu'ils avaient vécu quelques heures auparavant sur la route.

La météo, toujours elle, a causé de nombreux accidents ce samedi matin en Normandie et en Île de France. Sur l'A 13, à hauteur de la commune d'Incarville, dans le sens Paris-Province, un carambolage impliquant six véhicules légers a fait 10 victimes (8 adultes et 2 enfants) dont 2 personnes blessées graves vers 9 h 30. En cause, le brouillard et le verglas.

Et tout près de l'accident, le car transportant les joueurs du Stade Malherbe. "J'étais en train de lire le journal dans le bus et je vois une Fiat 500 partir en vrille devant moi et partir dans le bas côté", raconte à nos confrères de France Bleu le défenseur caennais Alledine Yahia.

Passé le choc et une fois le car immobilisé, les joueurs et leur encadrement ne sont pas restés les bras croisés. "On a aidé les gens, il y avait des enfants qui étaient un peu paniqués donc on les a rassurés et puis surtout on a fait monter des gens sur le bas-côté parce qu'il y avait des voitures qui arrivaient", raconte Patrice Garande.

Pour le coach et ses joueurs, pas question de passer pour des héros. Mais plutôt de tirer un enseignement de cette histoire. Avant le match, "j'ai dit aux joueurs : dans ce moment là vous avez tous montré du courage, de la solidarité. Le foot, la vie, c'est pareil. Sur le terrain, faut qu'on soit comme ça aussi", a déclaré à France Bleu Patrice Garande.

Le reportage de nos confrères de France Bleu






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