TOURISME. Étretat, Fécamp, Yport... une balade sur la côte d'Albâtre

La Normandie est à l'honneur cet été avec une belle balade sur la côte d'Albâtre ! Notre journaliste Bénédicte Drouet vous propose de découvrir dans " Ici en France " les trésors que renferme notre littoral... Des galets aux fleurs que l'on déguste en passant par Arsène Lupin et nos majestueuses falaises de craie... On vous embarque !

Allons à la rencontre des trésors normands ! C'est ce que nous propose cette belle émission "Ici en France ", proposée cet été par les équipes de France 3 Normandie. 

Un incontournable : les immenses falaises de craie de la côte d'Albâtre 

Longues de 130 kilomètres, bordées de villes et villages parmi les plus beaux de France, la côte d'Albâtre tire son nom de ses hautes falaises de craie. 

L'ambassadrice la plus connue de la côte d'Albâtre, à travers le monde, c'est l'arche d'Étretat et c'est le point de départ de notre découverte de ce littoral normand impressionnant. 

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Bénédicte Drouet, journaliste à France 3 Normandie, vous emmène découvrir la côte d'Albâtre, d'Etretat à Fécamp en passant par le cap d'Antifer, à la découverte des célèbres falaises de craie, des terres neuvas et de fleurs du littoral à déguster ©France 3 Normandie

Des falaises fragiles

Nous faisons la connaissance de Cyriaque Lethuillier, guide naturaliste. Il connaît les falaises comme sa poche : "Ces dernières sont nées il y a très longtemps à l’époque des dinosaures. On était ici au fond d’une mer, la mer de la craie, et au fond s’est accumulé des coquilles d'animaux marins et cette boue sédimentaire a durci et s’est transformée en calcaire qu’on appelle la craie", explique-t-il.

Mais ses magnifiques falaises sont aujourd'hui très fragiles : "Les falaises sont fragiles et sensibles à l’eau de pluie, au gel, à la mer qui vient frapper la falaise. L’érosion côtière est omniprésente, ces falaises sont fragiles, les savants estiment d’elles reculent d’un centimètre par an", poursuit le guide.

La plage de galet d'Antifer est un symbole de la Normandie."Quand la falaise s’effondre, la craie se dissout dans l’eau et les silex vont être brassés par les vagues pour devenir des galets."

Les galets sont aujourd’hui protégés, il est interdit de les ramasser, car ils protègent les pieds de falaises et protègent des villages comme Étretat.

Sur les traces d'Arsène Lupin

Au haut des falaises d'Étretat, nous retrouvons Gaëtan Dupont, dans une drôle de tenue. "C'est une tenue du 19e siècle quand les parisiens ont transformé Étretat en station balnéaire. C'est la tenue des hommes du dimanche."

Queue de pie, chapeau haut de forme... la tenue rappelle celle du plus célèbre des gentlemen cambrioleurs : Arsène Lupin. Son père littéraire, Maurice Leblanc a vécu pendant 30 ans à Étretat, où il a écrit les aventures d’Arsène Lupin, dont la plus connue se déroule dans l’aiguille d’Étretat, repère du trésor des rois de France et repère secret de Lupin. 

Une exploitation de fleurs comestibles

Notre découverte du littoral se poursuit à Cauville-sur-Mer, à la rencontre d'un couple tombé amoureux de ce paysage. Il y a une dizaine d'années, Gladys et Emmanuel Boudehen ont tout quitté pour s'établir dans une ferme en haut des falaises.  

Ils sont les heureux propriétaires du "Champ des Comestibles", une ferme, singulière, dans le paysage normand. Gladys était secrétaire, elle est aujourd'hui agricultrice et se passionne pour la flore. Elle propose des fleurs comestibles qui finissent dans les assiettes des chefs.

De son côté, Emmanuel, son mari, est un fervent défenseur de la faune et d'une espèce en voie de disparition : l'âne normand. On le reconnaît à sa couleur chocolat et sa petite taille. "Avant les années 50, dans toutes les fermes normandes, il y avait un âne pour travailler. C'est un animal plutôt sympa et très agréable à vivre". 

Emmanuel utilise les ânes en éco-pâturage sur l'exploitation de Gladys. 

Sur les traces des impressionnistes

Nous quittons cette ferme du bonheur pour partir sur les traces des peintres impressionnistes. Direction la petite station balnéaire d'Yport pour un cours de peinture avec Sophie Justet. "L'idée première, c'est de peindre une émotion". 

Avec ses cours de peinture, Sophie Justet suit les traces des peintres impressionnistes qui, il y a 150 ans, peignaient en plein air. "Ils étaient là pour saisir la lumière de la côte normande."

Plus d'informations ici pour réserver un cours avec Sophie Justet.

Fécamp, cité des terre-neuvas

Notre escale se termine à Fécamp. Surnommée la cité des terre-neuvas, la ville a bâti sa richesse au 19e siècle grâce à la pêche à la morue. Aujourd'hui, Fécamp se tourne vers l'avenir, vers le tourisme, un peu vers l'éolien en mer, mais n'oublie cependant pas son passé maritime.

Nous faisons la connaissance de celui que tout le monde appelle Astérix. Il est capitaine du "Tante Fine". "Ce bateau a été construit en 1861 à Plouhinec. Après-guerre, il n'y avait plus d'acier, donc on a fait des bateaux en bois. On l'a reconditionné dans les années 90 et l'âme de la Tante Fin est toujours là."

Aujourd'hui, Astérix utilise le navire pour faire découvrir la navigation à la voile sur un vieux gréement "au maximum de gens". "Ce qui nous intéresse, c'est de partager cet instant."

Pour réserver une sortie en mer avec Astérix : plus d'infos ici.

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