Cette année, huit films sont en compétition du 1er jusqu’au 4 octobre au festival Lybo. Les costumes et les maquillages seront particulièrement scrutés par le jury. Cette année, la présidente n'est autre que Lio !
Ce sont des savoir-faire exceptionnels qui se transmettent de génération en génération mais qui restent dans l’ombre. Costume, maquillage, coiffure, ces expertises sont mises en valeur du 1er jusqu’au 4 octobre au festival des Villes sœurs entre le Tréport et Mers-les-Bains.
Les huit films en compétition font ainsi la part belle aux costumes et au maquillage comme le western franco-canadien « L’état sauvage » qui se déroule en pleine guerre de Sécession aux Etats-Unis ou le film fantastique « Une sirène à Paris ».
Plus connue pour ses tubes « Banana Split » ou « Les brunes ne comptent pas pour des prunes », la présidente du jury, Lio, a joué également dans une trentaine de films au cinéma et à la télévision. Elle a notamment été dirigée par Lelouch dans « Itinéraire d’un enfant gâté » aux côtés de Jean-Paul Belmondo et Michel Blanc et par Yolande Moreau dans « Henri ».
"Une une seconde peau »
Pour la comédienne, la mise en scène est fondamentale. « Le costume je le mets en dernier lieu, c’est à ce moment-là que j’endosse une seconde peau (…). Le maquillage, la coiffure, c’est la même chose, ça participe à ce moment avant le tournage. On ne dit pas encore « action » mais c’est là où surgit la personne à interpréter, c’est un passage presque magique ».Et pour les passionnés d’effets spéciaux, la maquilleuse Emeline Béranger pourra vous apprendre le samedi 3 octobre à créer une fausse blessure et du faux sang.
Reportage de Béatrice Rabelle :
Des métiers en crise
Face à la crise du coronavirus, le directeur du festival des villes sœurs, Nicolas Bellenchombre s’est battu pour que cette édition ait lieu.Cette année, des films en avant-première seront diffusés ainsi que des films déjà sortis, comme par exemple juste avant le confinement. Comptez 5 euros l’entrée.« Toute la chaîne de production d’un film est perturbé en ce moment : les loueurs de costumes, les couturières, les gens qui font des patines, les perruquiers sont touchés. Il y a des boites qui ferment tous les jours à cause de la crise sanitaire. Pour moi c’était essentiel de les soutenir et de le mettre en avant ».