18 maquisards sont morts depuis la commémoration de la bataille en 2011, à Saint Gilles les Forêts. Au fil des ans, ceux qui peuvent témoigner disparaissent.
Comme chaque année, une cérémonie s'est déroulée dimanche au Mont Gargan, théâtre de violents combats entre les Allemands épaulés par les miliciens français et les maquisards emmenés par Georges Guinguoin. Les derniers survivants de cette époque, les enfants et petits enfants des maquisards étaient présents ainsi que Michèle Guinguoin, la fille du "Préfet du Maquis".
La bataille, la plus sévère à laquelle se sont livrés les hommes du colonel Guinguoin, s'est déroulée du 18 au 23 juillet 1944. Les Résistants ont perdu 38 des leurs, 54 ont été blessés, 5 ont disparu. Mais ils ont sauvé les armes et le matériel parachuté par les alliés et réussi à freiner l'avance des Allemands.
Dans ce haut lieu de la Résistance en Limousin, la représentante de l'association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance a déploré l'existance de la loi du 28 février 2012 qui fait du 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France. Elle a dit sa crainte de voir la Résistance oubliée.
Et les témoins disparaissant au fil des années, qui en parlera?