Dans quinze jours, les châtaignes seront à point pour régaler vos papilles. Mais en toile de fond, le goût est amer pour les producteurs, désormais regroupés dans un syndicat professionnel, au sein de la FNSEA.
Ce syndicat permettra de promouvoir la châtaigne française et ses AOC, alors qu'un nouveau ravageur asiatique sévit. Ce dernier est présent dans les cultures depuis 2010. La réunion des castanéiculteurs doit aider à le contrer, au sein des principales régions productrices: Aquitaine, Corse, Midi-Pyrénées ect. et bien sûr: le Limousin.
Sept cents variétés de châtaignes existent en Europe, dont une centaine sont présentes dans notre région et dans le nord de la Dordogne. Fruit du pauvre à l'origine, destiné aux cochons il y a quelques dizaines d'années, la châtaigne s'est aujourd'hui refaîte un nom.
Depuis 2009, la coopérative Limdor de Saint-Yrieix-la-Perche, produit ce marron à cloison (la châtaigne dispose d'une séparation et donc de deux amandes, pas le marron).
Cette année, la saison débute à la mi-octobre mais difficile de savoir si la récolte sera bonne, tant elle est aléatoire.
Environ 10 000 tonnes de châtaignes sont produites en France par an. En Europe, cette culture couvre 120 000 hectares pour 104 000 tonnes.
Des chiffres qui paraissent bien minimes devant ceux de la Chine, qui produit 1,7 millions de tonnes chaque année. Sa production a triplé depuis une quarantaine d'années.