La colère gronde dans le secteur hospitalier. Les internes cesseront le travail mercredi pour obtenir une revalorisation des tarifs de base des consultations médicales.
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En Aquitaine, comme dans le reste du pays, le mouvement devrait être particulièrement suivi. Plusieurs manifestations sont prévues à Paris, à Bordeaux et dans la plupart des grandes villes de France. Le Syndicat National des Internes des Hopitaux (Isnih) appelle à cesser le travail afin de faire pression sur l'Assurance Maladie le jour de l'ultime séance des négociations conventionnelles sur la limitation des dépassements d'honoraires. Le principal syndicat des internes, qui assiste en tant qu'observateur aux discussions voulues par le gouvernement et suivies de près par la ministre de la santé Marisol Touraine, entend préserver la qualité des soins pour les patients.
Comme les syndicats de médecins, les internes souhaitent une revalorisation des consultations. Ils défendent également la liberté d'installation des praticiens de secteur 2 à honoraires libres qui serait menacée selon eux par les négociations en cours. Le contenu du futur accès aux soins suscite en effet beaucoup de tension dans la profession. Il propose d'attirer les praticiens à honoraires libres dans un cadre limitant leurs tarifs. Pour compenser la perte de revenus, l'Assurance Maladie promet aux médecins des allègements de charges et les complémentaires santé leur proposent de mieux rembourser les patients.
Les organisations syndicales d'internes et de médecins sont unanimes. Elles ne signeront pas l'accord en cours de discussion si les tarifs de base des consultations ne sont pas augmentés. Le Syndicat National des Ophtalmologistes de France a apporté son soutien à ce mouvement dans un communiqué par " solidarité des médecins libéraux avec les internes". Cette grève ne devrait pas entraîner d'importantes perturbations au niveau de la permanence des soins dans les hopitaux car selon l'Isnih, elle est " prévue de longue date".