Interpellé dans les Landes en 2007, suite à une plainte d'Isabelle Demongeot, ancienne n°2 française, il comparaît à partir d'aujourd'hui devant les assises du Rhone pour viols, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Les faits remontent à plus de vingt ans. L'affaire a débuté en 2005 par une plainte d'Isabelle Demongeot, ancienne n°2 française, pour des viols que lui aurait infligés son ex-entraîneur entre 1980 et 1989 alors qu'elle était interne au tennis-club des Marres à Saint-Tropez (Var).
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Ces faits, par ailleurs relatés en 2007 dans son livre Service volé, étaient prescrits. Mais ses déclarations ont conduit une vingtaine d'anciennes joueuses à dénoncer elles aussi des viols et agressions sexuelles, commis principalement dans les années 1980.
Toutefois, seulement deux d'entre elles, aujourd'hui âgées de 36 ans, ont porté des accusations non prescrites, remontant à 1989-1991, et seront parties civiles à Lyon. Elles pourront néanmoins s'appuyer sur les déclarations des autres victimes présumées, citées comme témoins. Des auditions d'autant plus décisives que les accusations des parties civiles n'ont pu être recoupées par aucun élément matériel.
De son côté, l'accusé "conteste les faits et réserve ses explications à la cour d'assises", selon l'un de ses avocats, Emmanuel Daoud. Devant les enquêteurs, il avait seulement reconnu une "aventure" avec Isabelle Demongeot et évoqué un "environnement féminin propice à certains flirts".
Nathalie Tauziat l'ex-numéro 3 mondiale pourrait lui apporter son soutien . Régis de Camaret et elle ont été associés dans un club de tennis à Capbreton dans les Landes.
Le verdict est attendu le 23 novembre.