Les éboueurs de Saintes (17) en grève pour protester contre l'interdiction de vendre leurs calendriers

Les camions bennes de la Communauté de Communes du pays Santon n'ont pas circulé aujourd'hui. Les grévistes, au nombre d'une quarantaine annoncent un arrêt total de travail dans le bras de fer qui les oppose au maire de Saintes, Jean Rouger.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Grève illimitée depuis ce matin. Les éboueurs de la communauté de communes du pays Santon n'ont pas apprécié qu'on leur interdise de vendre leurs calendriers pour les fêtes de fin d'année. Comme les pompiers ou les facteurs, les éboueurs profitent de cette vente chez les particuliers pour se constituer un pécule équivalent à un treizième mois. Pourtant, Jean Rouger, maire de Saintes et président de la C.D.C. du pays Santon n'a pas autorisé cette distribution. "Je ne pouvais pas donner ma caution pour une distribution qui se pratique de cette manière" avance-t-il sans donner davantage de précisions.
En privé, il confie cependant qu'il souhaiterait la constitution d'une amicale et une redistribution juste des gains à partir des dons faits aux éboueurs, ce qui ne semble pas être le cas à l'heure actuelle.

Une institution depuis plus de cinquante ans.
Pour les éboueurs de Saintes, la surprise est totale, comme le confie le syndicaliste FO Philippe Esloubet : "On s'attendait à une réponse positive, comme les années précédentes. On a du mal à comprendre".
En l'absence de vente des calendriers, les éboueurs de Saintes demandent le versement d'une somme équivalente par leur employeur. Dans l'attente de négociations fructueuses, la situation ne bouge pas et aucune des parties ne semble prête à faire le premier pas. Quant aux poubelles, elles attendent sagement sur les trottoirs la fin de ce conflit pour le moins original.
 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information