Selon le quotidien "Le Monde", ces parlementaires tous socialistes ne veulent pas être inscrits comme signataires de l'amendement et invoquent leur liberté de conscience
Le courrier adressé à Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a le mérite de la clarté. Les 27 députés estiment avoir été privés " de parole et de débat" et rappellent que l'inscription de la protection médicalement assistée dans le projet de loi sur le mariage pour tous ne fait pas partie des promesses de campagne du président Hollande.Le débat divise donc au sein du PS et selon le Figaro le manque de pertinence de l'amendement risque de fragiliser le projet de loi qui sera en discussion à partir du 29 janvier prochain, en suscitant une opposition accrue sur l'ouverture d'un droit à l'enfant pour les couples homosexuels.
Interview-express de Sophie Dessus (réalisée par téléphone jeudi 20 décembre à 11h30)
Vous estimez avoir été "privée de parole?"
Vous invoquez la liberté de conscience ?
Je parle de raison et de sagesse. C'est pour moi un sujet aussi important que le droit de vote des femmes en 1944 ou la loi sur l'avortement de Simone Veil en 1976. Mais il faut prendre le temps et ne pas agir dans la précipitation.
Est-ce que cette division concernant la PMA au sein du PS n'est pas préjudiciable à la loi sur le mariage pour tous ?
Je crois en effet que la PMA brouille le débat et qu'il faudrait retirer cet amendement.