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A la place du huitième de Ligue 2, on ne serait pas rassuré. Car le Stade Bordelais apprécie de plus en plus la pêche au gros. Cela devient même une spécialité locale à Sainte-Germaine où le promu en championnat de France amateur (CFA) a déjà dompté deux formations d'un niveau supérieur. Deux performances réalisées à l'issue de deux rencontres parfaitement maîtrisées sur un plan tactique qui en disent long sur la capacité des hommes de Laurent Dauriac à élever leur niveau.
,qui a déjà joué un trente-deuxième de finale de coupe de France avec Libourne contre le PSG, est un vice-président heureux : " les joueurs m'ont bluffé contre Carquefou. Je ne m'attendais pas à une telle prestation. Maintenant, tout ce qu'il nous arrive n'est que du bonheur. Nous vivons dans l'ombre des Girondins alors cette première qualification en seizièmes de finale de l'histoire du club nous apporte un peu d'éclairage". Pour ne pas éteindre trop vite la lumière, le Stade Bordelais veut continuer sur sa lancée et éliminer une deuxième équipe de l'antichambre de l'élite du football français. "Lens c'est un grand nom, un club historique, ajoute Patrick Allemandou. Sportivement, ce sera compliqué". Normalement le Stade Bordelais jouera sur son terrain fétiche et pas à Chaban-Delmas où l'affiche n'aurait pas attiré la grande foule. Cent ans presque jour pour jour après avoir accueilli le premier France-Afrique du Sud de l'histoire du rugby, le vieux terrain de Sainte-Germaine au Bouscat, veut écrire l'histoire d'un autre ballon, rond cette fois-ci.
