Même si en Limousin, les tarifs des maisons de retraite sont moins élevés qu'à Paris, certaines familles ne parviennent plus à payer. Exemple en Creuse.
Dans ce département, les tarifs appliqués pour intégrer une maison de retraite pour personnes âgées dépendantes restent inférieurs à la moyenne nationale. Le Conseil Général veille à ce que ces tarifs n'excèdent pas les 60 euros par jour. Un prix qui devient parfois difficile à payer pour certains résidents. Les familles se retrouvent donc dans l'obligation légale de participer. Une participation calculée au cas par cas selon les moyens. Les plus modestes peuvent par ailleurs bénéficier de l'aide sociale du département : la Creuse y consacre ainsi chaque année une enveloppe de huit millions d'euros.
Malgré cela, des difficultés demeurent : Exemple fin 2012, après plusieurs mois d'hébergements impayés, une résidente de l'EHPAD de Bénévent-l'Abbaye a finalement été confiée à l'un de ses fils qui souhaitait la prendre en charge. Une actualité qui a fait grand bruit dans la région alors que la situation reste très différente de l'expulsion de l'EHPAD de Chaville en région parisienne, comme s'en explique la directrice de l'établissement creusois dans ce reportage de Marielle Camp et Florian Rouliès :
Intervenants :
- Véronique Beaulaton, infirmière de l'EHPAD de Bénévent-l'Abbaye
- Bernadette Maucourant, directrice de l'EHPAD de Bénévent-l'Abbaye
- Eric Morival, Directeur Adjoint des Services Solidarités au Conseil Général de la Creuse