Ils avaient menacé de faire exploser leur entreprise en 2009 pour obtenir une prime de 30 000 euros. Que sont devenus les ex-salariés de New Fabris ? Comment vivent-ils cette vie sans l'usine ?
Ils avaient fait la une des journaux au coeur de l'été 2009. A Châtellerault, les salariés d'une entreprise d'équipements automobiles avaient tout tenté pour sauver leur usine; puis devant la fin de non recevoir de leur direction, ils avaient menacé de faire sauter les locaux avec des bonbonnes de gaz afin d'obtenir une prime extra légale de 30 000 euros. Ils avaient finalement touché 12 000 euros.
366 salariés avaient perdu leur emploi.
Que sont devenus aujourd'hui les New Fabris depuis la fermeture de leur entreprise ?
Après le chômage, il a fallu appréhender cette nouvelle vie sans l'usine.
Le lien entre les anciens collègues de travail n'est pas pour autant totalement rompu : quelques-uns se sont retrouvés dimanche midi autour d'un verre.
Un moment finalement assez rare auquel ont assisté Florian Ringuedé et Romek Gasiorowski.
Voici les témoignages d'Alain, 24 ans de New Fabris; Guy Eyermann à l'époque l'un des leaders syndicaux; et François, 12 ans d'ancienneté chez New Fabris.