Un prix Nobel de la Paix avait sanctionné l'initiative d'un génial inventeur, Muhammad Yunus, il avait inventé le micro-crédit, prêter de l'argent aux plus pauvres pour développer une activité économique. 11 milliards de dollars et 190 milllions de clients bénéficient en Inde de ce coup de pouce.
L'ONU face à l'originalité du procédé économique, mais aussi à son succès avait décrété en 2005, l'année internationale du micro-crédit. Ceci pour inciter les pays émergents à prendre en compte cette possibilité d'accroissement de la productivité par l'aide aux plus démunis.
Le concept est pratiqué en France.
Depuis, l'initiative est devenue une solution institutionnelle de soutien à la création d'entreprise. A l'instar d'autres pays, la France croit dans cette possibilité créatrice de ce procédé de prêt, d'un taux faible et supportable à rembourser, le micro-crédit n'a pas été vampirisé par les banques,comme en Inde, au point d'être entré dans des pratiques d'escroquerie sur l'usure. La France a légiféré pour attribuer à des organismes habilités la gestion et l'attribution de prêts sous la forme du micro-crédit. Les bénéficiaires n'ont pas accès au crédit classique, leur situation financière ne plait pas aux organisme bancaire. Rejetés de l'économie classique, le micro-crédit permet à des tout petits entrepreneurs de donner forme à leurs projets, souvent personnalisé dans le savoir-faire du créateur. 11000 micro-crédits ont été octroyé en 2012, pour un montant maximum de 6000 €. Une seule association pratique le microcrédit en France, l'Association pour le Développement de l'Initiative Economique, l'ADIE. Cette année, elle s'ouvre pour amplifier l'offre.
L'ADIE l'association gestionnaire en France.
Le montant maximum évolue, il ne se limite plus à 6 000€ mais maintenant à 10 000€, une attention particulière sera portée sur les + de 45 ans, ceux qui représentent 6,9% des chômeurs en 2012, et 42 % des emprunteurs à l'Adie. Les études ont permis de constater l'intérêt des seniors pour ce mode de reconversion après avoir connu des périodes de chômage, mais ce n'est pas la plus grande part des chômeurs qui se tournent vers le microcrédit. Les jeunes ne se présentent pas au guichet de l'Adie, leur manque d'expérience freine l'initiative.
9ème semaine du micro-crédit
L'Adie organise du 4 au 8 février une nouvelle fois une semaine de promotion du micro-crédit. Elle communique sur le thème afin de susciter de nouveaux engagements : prêter jusqu'à 10 000€ avec un taux inférieur à 10%. La crise ne permet plus avec l'augmentation du chômage à des initiateurs de s'adresser aux banques classiques.