Le gouvernement envisagerait de relancer la pastille verte. Cette hypothèse ferait en effet partie d'une quarantaine de mesures qui sont étudiées par le Comité interministériel sur la qualité de l’air.
Créé en 1998 par le gouvernement Jospin, mais enterré dès 2003, ce dispositif consistait à distinguer les véhicules les moins polluants en apposant sur leur pare-brise une écopastille leur permettant de circuler dans les grandes villes lors des pics de pollution.
Ce nouveau macaron pourrait donc servir à limiter l'accès des centres-villes aux autos les moins respectueuses de l'environnement, tout en accordant quelques avantages aux modèles rejetant peu voir pas de CO2 ni de particules fines.
Les collectivités demandent à pouvoir identifier facilement les véhicules électriques ou les automobilistes pratiquant le covoiturage afin de valoriser ces usages propres et de pouvoir éventuellement leur réserver des voies dédiées ou des places de parking en centre-ville.