Un numéro vert a été spécialement mis en place par le groupe Findus, suite au scandale de la viande de cheval découverte dans ses plats préparés. Dans notre région, des professionnels ont, depuis longtemps, choisi la sécurité en privilégiant les filières courtes.
Les initiatives de développement des circuits courts ont le vent en poupe. La vente directe du producteur au consommateur est de plus en plus appréciée en Poitou-Charentes. Qu'il s'agisse de magasins fermiers ou de lycées agricoles, ces initiatives répondent à une double attente : celle du consommateur et celle du producteur qui y trouvent chacun leur intérêt.
D'une crise à l'autre
Les différentes crises sanitaires -et encore dernièrement celle de la viande de cheval dans les plats Findus- ont conduit les consommateurs à rechercher des produits qui ne menacent pas leur santé. C'est ainsi que les notions de terroir, de tradition et d'authenticité sont valorisées. De plus en plus souvent, les familles veulent consommer en respectant l'environnement et en mangeant des produits de proximité qui disposent d'une meilleure traçabilité.
Les circuits courts profitent à tout le monde
Les producteurs y trouvent aussi leur intérêt. En proposant une véritable alternative à la grande distribution, ils assurent une certaine stabilité de leurs revenus et une forme de reconnaissance sociale par le contact direct avec les consommateurs. Une autre initiative va dans le même sans, avec les partenaires du Réseau Régional des Circuits Courts qui ont voulu s’engager dans une démarche de progrès. Leurs recommandations sont actuellement suivies par des dizaines d'entrepreneurs du Poitou Charentes.
Exemple avec cette entreprise à proximité d'Angoulême, qui a limité les intermédiaires et qui a fait le choix de la maîtrise de la chaîne alimentaire.
Reportage de Pacôme Le Mat et Cécile Landais.