Après les médecins canadiens c'est au tour des médecins du Limousin d'alerter les pouvoirs publics et les populations face aux dangers des pesticides.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'information est relayée par l'association Allassac ONGF (Oeuvrons pour la Nature et les Générations Futures), basée en Corrèze.

A l'occasion de la prochaine semaine pour les alternatives aux pesticides qui se déroulera du 20 au 30 mars, plusieurs médecins du Limousin ont rédigé une pétition qui circule dès à présent dans les cabinets médicaux. Le document pose la question suivante :

"Peut-on s'abstenir de prendre des précautions?" La réponse est claire : "Non !"

Extrait de la pétition :


"Médecins, nous avons choisi le cadre de la semaine pour les alternatives aux pesticides afin de mettre en avant la dimension sanitaire dans ce débat. Elle ne le résume pas car la dimension environnementale est elle aussi incontournable. Nous tenons à préciser que nous ne cherchons pas à montrer du doigt une profession, mais que chacun doit prendre ses responsabilités. A nous d’assumer les nôtres en alertant sur les dangers de ces produits, particulièrement pour certaines catégories de la population (ceux qui y sont le plus exposés, ainsi que les femmes enceintes et les enfants).
Car des liens sont établis en milieu professionnel entre l’utilisation de pesticides et certaines pathologies :
                         - des cancers : « Les expositions professionnelles aux pesticides ont été plus particulièrement mises en cause dans les hémopathies malignes lymphoïdes. Des études en populations agricoles suggèrent leur implication dans les tumeurs cérébrales et dans les cancers hormono-dépendants  (cancers de la prostate, du sein, des testicules, de l’ovaire »(1)
                          - des troubles neurologiques comme la maladie de Parkinson (2).

                         « chez l’enfant, l’utilisation domestique de pesticides, notamment d’insecticides domestiques, par la mère pendant la grossesse et pendant l’enfance a été régulièrement associée aux leucémies et, à un moindre degré, aux tumeurs cérébrales »(1)
Surtout il faut rappeler, comme l’a fait l’INSERM que « près d’un millier de molécules ont été mises sur le marché en France ; les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes. »....."


Autre extrait:


" Il faudra donc beaucoup d’études, beaucoup d’argent et beaucoup de temps pour objectiver plus avant ces risques sanitaires que l’on peut craindre dévastateurs.

Aussi nous souhaitons poser deux questions simples :

- Peut-on s’abstenir de prendre des précautions dès maintenant?
             -Ce serait à nos yeux totalement inconséquent et irresponsable.

-Des alternatives, économiquement viables sont-elles possibles?
            -Nous pensons que Oui, et elles sont connues.

C’est pourquoi les médecins signataires de ce texte se déclarent :

solidaires des demandes d’interdiction des épandages aériens (9), et des mesures de réduction des risques vis à vis des populations vivant à proximité des cultures à forte utilisation de pesticides (signalisation sur les routes et chemins traversant les zones d’épandages, distance de sécurité avec les habitations) et vis-à-vis des agriculteurs (information sur les risques des produits et l’usage des protections individuelles par des institutions distinctes des vendeurs)..."


Une soixantaine de médecins auraient d'ores et déjà signé la pétition.


Pétition : texte complet

Pétition texte complet

 

Pour en savoir plus :
Association Allassac ONGF
semaine sans pesticides 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information