Six procédures ont été engagées dans la région au sujet de l'épandage aérien de pesticides
Châlus: plainte d'un agriculteur bio
Un agriculteur bio de Châlus porte plainte suite à des sulfatages de pesticides par hélicoptère sur des châtaigniers en lisière de sa propriété, qui l'empêchent de conserver son label sur l'un de ces champs.
La polémique sur l'épandage de produits de traitement des cultures par hélicoptère fait rage depuis quelques jours à la suite de la publication discrète le 5 mars dernier d'une circulaire du ministère de l'agriculture.
En Haute-Vienne, un agriculteur de Châlus en conversion bio s'est vu suspendre son label de certification à la suite d'un épandage aérien sur une châtaigneraie voisine qui semble avoir contaminé ses parcelles ( voir notre reportage tourné en octobre 2011). Six autres plaintes de même nature ont été déposées pour des motifs similaires dans la région.
La circulaire du 5 mars
Ce texte publié au début du mois est diversement interprété. Pour les associations, c'est un assouplissement de la réglementation qui interdit officiellement en France l'épandage aérien de pesticides. Mais le ministère, dans un entretien accordé à "La France Agricole" considère de son côté que la circulaire établit "des conditions plus strictes et plus encadrées".