Le verdict est attendu mercredi dans le procès de 10 Etarras jugés à Paris dont "Txeroki", l'ancien chef  présumé de l'appareil militaire d'ETA. Ils sont jugés à Paris pour l'enlèvement et la séquestration d'une famille de vacanciers espagnols et tentative d'attentat.

Lundi soir, l'avocat général a requis 20 ans de prison contre l'ancien chef de l'appareil militaire de l'ETA Garikoïtz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki", ainsi que contre trois autres accusés. Des peines de 8 ans à 18 ans ont été requises contre les autres.

Mardi, leur avocate Me Amaia Recarte a estimé devant la cour d'assises spéciale de Paris que la justice n'avait pas suffisamment d'éléments pour "déterminer le rôle de chacun". Elle a ainsi demandé l'acquittement des accusés concernant les faits en lien avec les 500 kg d'explosifs qui ont servi à faire sauter le camping-car des vacanciers, relâchés après trois jours de captivité. Leur véhicule avait été détruit en Espagne dans l'arrière-pays près de Valence, mais était initialement destiné à commettre un attentat de grande ampleur dans une station balnéaire, selon l'accusation. Les accusés sont également poursuivis pour une série de procédures connexes.

Le 20 octobre 2011, l'organisation séparatiste basque, classée organisation terroriste par l'Union européenne et les Etats-Unis, a annoncé qu'elle renonçait à la violence, après plus de 40 ans de lutte armée. Elle est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes au cours de cette période.
"On peut être sceptique, prudent, dénigrer cette initiative", mais celle-ci se trouve "au cœur du débat", selon Me Recarte, dont les clients "pensent que leur sort sera scellé ailleurs" que devant les assises. Les accusés pourront prendre la parole s'ils le souhaitent à la reprise de l'audience mercredi matin, avant que la cour, composée de magistrats professionnels, ne se retire pour délibérer.

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