Les problèmes de vétusté de l'outillage du port de Bordeaux

C'est une situation préoccupante depuis maintenant plusieurs mois. Malgré la réforme portuaire,  le port autonome de bordeaux  traverse une mauvaise passe, à cause notamment de la vétusté de ses infrastructures.

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Le cas est particulièrement flagrant au Verdon par exemple : l'activité conteneur est à l' arrêt car les portiques sont en panne et aucune structure ne veut en supporter les conséquences financières.


Rappel du contexte de la Réforme portuaire 

Un succinct retour en arrière s’impose : le 9 juin 1992, une loi prescrit le transfert des dockers, jusqu’alors salariés des ports, vers les entreprises de manutention, tandis que les grutiers et autres portiqueurs restent dans le giron des ports, jusqu’en 2008, date à laquelle ils les rejoignent dans le secteur privé.

Lancée en 2008 pour compléter les dispositions prises en 1992, la réforme portuaire a pu s'installé, petit à petit. Désormais, les ports sont recentrés sur leurs missions régaliennes et l’outillage portuaire et son exploitation sont transférés aux entreprises. La crise et le désengagement financier de l’État font que ce dernier n'a pas les capacités pour pourvoir aux investissements requis pour une véritable modernisation des outils.

Maintenant que les opérateurs de manutention disposent pleinement de leurs moyens, une marge d’amélioration semble possible. Sauf que la conjoncture économique n’est pas au beau fixe. À l’évidence, ce n’est pas du jour au lendemain que les ports remettront la main sur des flux qui les ont peu à peu déserté depuis vingt ans.

 
La cour des comptes dresse un premier bilan

Une nouvelle phase s’est ainsi ouverte, beaucoup plus difficile : le transfert des outillages et des terminaux, puis celui des personnels. Elle a été marquée par une dérive des coûts et de nombreux compromis par rapport aux ambitions initiales de la réforme. Il est vrai que sa mise en oeuvre est intervenue dans le contexte de la crise économique internationale, dont les conséquences ont été aggravées par les conflits sociaux qui n’ont cessé de l’accompagner.

Malgré l’engagement de leurs responsables, qui ont consacré un temps et une énergie considérables à la réforme, les ports français ont été particulièrement éprouvés dans cette période. Ils ont enregistré un recul de leur trafic et, pour deux des trois principaux d’entre eux, la perte de positions par rapport à leurs concurrents européens.


Les conditions déséquilibrées du transfert des équipements.

Un transfert des outillages a été  jugé onéreux pour les ports par cette cour des comptes. La vente des outillages s'est effectuée à bas prix. Les outillages ont été vendus à un prix très bas, souvent en-deçà même de leur valeur nette comptable. A Bordeaux, l’expertise donnait une valeur de 16,8 M€, la valeur nette comptable était de 16,7 M€, le prix de vente a été de 7,5 M€. Les discussions entre les grands ports maritimes et les acquéreurs ont été serrées.

 

 

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