Jean-Claude Mas a fait cette déclaration après avoir déjà présenté des excuses cette semaine aux porteuses d'implants, du bout des lèvres à la barre et plus ouvertement devant la presse au sortir de la salle d'audience
"Je demande pardon aux patientes pour la tromperie faite par PIP et j'espère que la conclusion des débats sera de nature à les conforter" a déclaré le prévenu. Durant l'enquête, alors qu'il était placé en garde à vue, fin 2010, il avait qualifié les personnes plaignantes de "personnes fragiles ou qui font ça pour le fric".
L'agence régionale de santé du Limousin avait demandé en 2011 aux établissements de santé de la région de mettre en oeuvre les recommandations de suivi de l'Afssaps et du Ministère chargé de la santé. L'agence entendait faciliter les démarches des femmes de la région porteuses d'implants PIP. En décembre 2011, un bilan régional indiquait que 13 prothèses avaient été implantées au Chu de Limoges dans le cadre d'une reconstruction mammaire après un cancer. Ces implantations avaient été pratiquées entre janvier 2007 et mars 2010.
En ce qui concerne le procès qui a lieu actuellement devant le tribunal correctionnel de Marseille, l'audience a été suspendue cet après-midi. Elle reprendra lundi avec les plaidoiries des parties civiles.