Après la contestation des "pigeons" initiée en partie à Limoges il y a quelques mois, les mesures présentées par le chef de l'Etat étaient attendues, elles semblent avoir été entendues.
Le changement de cap sur la taxation des plus-values réalisées en cas de cession d'une entreprise par ses créateurs était devenue inévitable.
La contestation des "pigeons" avait été véhémente et efficace.
Lancée en partie par les dirigeants de l'entreprise de communication Emakina implantée à Limoges elle avait amené le gouvernement à consulter les acteurs économiques pour corriger le tir.
Aujourd'hui, l'un d'entre eux estime avoir été entendu mais reste vigilant.
A l'incubateur de l'Université de Limoges où l'on soutient les créateurs d'entreprise issus des équipes de recherche de la région, le directeur, lui même créateur d'une entreprise qu'il avait revendue il y a quelques années, estime aussi qu'il était nécessaire de revoir la copie initiale du gouvernement mais que la concertation a été fructueuse. Pour lui, les mesures annoncées vont dans le bon sens et vont permettre de donner un peu de stabilité fiscale et de visibilité aux créateurs d'entreprises mais aussi aux financeurs qu prennent le risque de les soutenir.
4 460 entreprises ont été crées l'an dernier en Limousin.
VIDEO :
. reportage : pascal Coussy, Matthieu Dègremont
. intervenants : Alexis Mons, directeur stratégique Emakina, Claude Lory, directeur incubateur Université de Limoges.