Le point sur la grève SNCF jeudi 13 juin en Poitou-Charentes

Journée de galère pour tous les voyageurs de la SNCF. En raison d'un mouvement de grève, la circulation des trains est fortement perturbée. Et elle le restera jusqu'à vendredi 8 heures du matin. 

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Un TGV sur deux en Poitou-Charentes, aucun train entre Limoges et Poitiers et des trains bien souvent remplacés par des TER, c'est un jeudi noir qui s'annonce sur les rails ce 13 juin pour les usagers. Le trafic ferroviaire est très perturbé en raison d'un mouvement de grève national des cheminots qui protestent contre la réforme ferroviaire (lire encadré ci-dessous).
Le mouvement lancé à l'appel des syndicats CGT, CFDT, Unsa, SUD Rail, FO et First, a commencé mercredi à 19h  et doit prendre fin vendredi à 8h.

En conséquence, la SNCF invite tout simplement les voyageurs à reporter leur voyage. Dans les gares, un important système d'information a été mis en place pour informer et aider les voyageurs : affichage, tracts distribués dans les gares, messages aux clients et présence de  "gilets rouges". 

Pour plus d'informations, train par train, en temps réel, consultez le site de la SNCF Info lignes. 
Voyez le reportage de Marine Rondonnier et Romek Gasiorowski; 

 

Les raisons de la grève
La réforme du ferroviaire est à  l'origine de ce mouvement. Les syndicats estiment qu'une "réforme est nécessaire" mais selon Gilbert Garrel, secrétaire général de la CGT cheminots, celle du gouvernement est "plus faite pour répondre aux exigences libérales de Bruxelles que pour réunifier", 

Les syndicats s'inquiètent aussi du projet de créer trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) qui, selon eux, laisse la porte ouverte à un éclatement du système ferroviaire. "Sans cette réforme, le système français irait dans le mur", a déclaré le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, en expliquant que la réunion de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), qui gère l'infrastructure, doit "permettre de gagner considérablement en efficacité".

Outre la réforme, les syndicats protestent aussi contre les suppressions d'emplois. Selon la CGT Cheminots, la SNCF a perdu "10.000 cheminots
en cinq ans ".

Le mouvement porte aussi sur les salaires. Les organisations syndicales redoutent un gel des salaires. 
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