Dans un communiqué pubié en juin, l'Association des brasseurs de France soutient que la consommation de bière au comptoir et au restaurant a reculé de 15% au premier trimestre 2013
Le froid de ces derniers mois n'est pas le seul responsable de ces piètres performances. L'effet du climat reste toujours limité à deux ou trois points, estime l'organisation professionnelle. La cible des brasseurs reste la fiscalité plus lourde: le Parlement a décidé d'augmenter de 160% les taxes sur la bière, une hausse qui doit permettre de renflouer un peu les caisses de la Sécurité sociale et rapporter 810 millions d'euros par an à l'État (à volume constant), contre 330 millions précédemment, rappellent les Brasseurs.
Dans ce contexte, la bière se vend 14% plus cher, indique l'AFP ce lundi. En mai dernier, la hausse en un an était déjà de 10,4 %. Tous les professionnels n'appliquent pas cependant la hausse de la même manière. A Limoges, un des brasseurs les plus connus de la ville nous a déclaré avoir limité la hausse en changeant de fournisseur pour les bouteilles ou les capsules.
On taxe le produit le plus populaire alors que le pouvoir d'achat est en baisse - regrette Julie Michard
La profession s'efforce de s'adapter quitte à s'approvisionner à l'étranger pour avoir des fournitures moins chères. Voici une infographie réalisée par Alice Robinet qui situe la problématique de ce dossier :