Le jeune homme, âgé de 26 ans, s'est tué ce mercredi vers 15 h en décollant au commandes de son ULM, un Albatros multi-axe. Les témoins ont vu l'ULM s'élever puis s'écraser au sol en tentant de revenir vers le terrain à la suite d'un virage à basse altitude.
Les responsables du Centre de Formation de pilotage d'ULM de Montmorillon son encore sous le choc de ce tragique accident mortel, le premier dans l'histoire de leur club.
Selon Didier Horn, qui dirige cette base d'ULM, deux pilotes à bord de leurs appareils se sont posés ce matin à Montmorillon. Ils étaient en provenance de Niort et effectuaient une visite de courtoisie auprès de leurs collègues de la Vienne. Après avoir déjeuné, ils ont repris leurs appareils aux alentours de 14h45. Plusieurs témoins ont alors vu l'un des ULM s'engager dans un virage serré à très basse altitude avant de s'écraser au sol.
L'hypothèse d'un manque de puissance du moteur qui aurait forcé le pilote à vouloir faire demi-tour pour revenir se poser est privilégiée, en l'état de l'enquête, même si Didier Horn rappelle que la plupart des accident d'ULM sont dûs à des erreurs humaines.
Les conditions météo et l'aérologie ne présentaient aucun difficulté pour ce pilote àgé de 26 ans, Sylvain Le Turdu. Aux membres du club d'ULM de Montmorillon, il évoquait ce matin sa passion pour le vol, qui l'avait conduit à occuper un emploi dans la filière aéronautique.
Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.