Des difficultés pour comprendre un texte, pour calculer, pour bouger...
Ce jeudi est la journée nationale des "Dys", entendez dyslexie, dyscalculie, ou encore dyspraxie.
Entre 5 et 8% des enfants sont touchés. Ce n'est pas une question d'intelligence, mais un vrai trouble cérébral.
Les troubles « Dys » sont nombreux : dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie…
Pour parvenir à compenser ce handicap, les enfants concernés doivent souvent bénéficier d'un important soutien.
En Haute-Vienne, les médecins de l’Education Nationale reçoivent les élèves qui présentent des difficultés. Un bilan est réalisé par un orthophoniste, et des données pédagogiques sont étudiées.
Finalement, en fonction de l’importance du handicap, plusieurs options sont envisagées : mise en place d’un "accueil individualisé", ou orientation vers un "plan de compensation". C’est ainsi que des collégiens intègrent des "Ulis", des "Unités localisées pour l’inclusion scolaire".
L’année dernière en Haute-Vienne, 350 élèves étaient concernés par ces dispositifs.
Dans ce département, le collège de Couzeix accueille 30 enfants dyslexiques :
Voici le témoignage de Patricia Barbaud-Vaury, professeur référent au collège Maurice Genevoix de Couzeix :
Une conférence sur ce thème sera organisée à Limoges le 15 octobre à l'espace cité, avec le pédopsychiatre Jean-François Roche. Elle s'intitule : "le dur métier de l'enfant dyslexique".
L'espace cité se trouve rue de la Providence. L'entrée sera libre et gratuite.