Démâtage dans la transat : les premiers mots de F. Gabart : "un sentiment de tristesse"

Après leur démâtage survenu ce jeudi vers 1h du matin (heure française), François Gabart et Michel Desjoyeaux font route, sous gréement de fortune et à faible allure, vers Salvador de Bahia. Joint ce midi à la vacation-radio, François Gabart est revenu sur les circonstances de cette avarie.

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Les conditions du démâtage

"Nous naviguions bâbord amures sous J1 et grand-voile haute, dans 15 à 20 nœuds de vent, avec un peu de mer venant de l'arrière qui permettait de faire des petits surfs. Il y avait eu des gros grains une à deux heures avant mais le vent était assez stable quand le mât a cassé. Nous étions sous pilote automatique, j’étais dans le cockpit et Michel Desjoyeaux se reposait à l’intérieur. C’est vraisemblablement le tube qui a cassé, pas un périphérique du mât – hauban ou accroche de hauban. Il s’est cassé une petite dizaine de mètres au-dessus du pied de mât"


Les éventuelles raisons de l’avarie

"Quand ça commence à casser, en deux secondes tout est par terre donc je ne peux pas trop connaître l'origine de l’avarie. Je savais que ça tirait sur le bateau mais nous étions dans des conditions qui semblaient plutôt normales. Et c’est loin d’être la première fois que je tire sur MACIF depuis sa mise à l’eau il y a deux ans.  Après le Vendée Globe, nous avons installé un nouveau mât, plus léger. Nous voulions gagner du poids sans perdre en fiabilité. Si nous avions eu le mât n°1, peut être que la même chose se serait passée. Mais le mât n°2 était forcément un peu plus fragile dans les conditions difficiles rencontrées dans cette Transat Jacques Vabre".

Le deuxième démâtage du duo Gabart/Desjoyeaux

"J'ai vécu deux démâtages dans ma vie, tous les deux en IMOCA, entre le Brésil et l’Afrique, en double avec Michel. Nous pensons forcément au démâtage survenu il y a deux ans dans la Barcelona World Race. Mais les raisons, la situation et la course ne sont pas identiques. C'est le même sentiment de tristesse parce que tout s'arrête d'un coup".


Cap sur Salvador de Bahia

"Nous sommes au portant direction Bahia. De toute manière, nous n'aurions pas réussi à faire du près avec le tourmentin que nous avons mis sur le pont. Il nous reste pas mal de gasoil mais c’est un peu limite pour arriver jusqu'à Bahia. Nous voulons avoir suffisamment d'essence quand nous arriverons au port. Notre bricolage avec le tourmentin est donc utile. L’idée est de faire le plus de route possible à la voile. Nous allons à 3-4 nœuds sous voile, et 6-7 nœuds au moteur. Nous pourrions arriver la nuit prochaine, ou demain matin".



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