Les maîtres d'ouvrage de la LGV se sont engagés dans un respect strict de l'environnement, éviter de détruire des zones sauvages, respecter un cadre de vie d'espèces, un travail sur l'acoustique. De Tours à Bordeaux, les entreprises ont réalisé les travaux sous ces contraintes environnementales.
Depuis 2006, une loi contraint tous les travaux au respect de l'environnement. Le chantier de la LGV ne pouvait pas déroger à cette obligation, d'autant que sur le tracé entre Tours et Bordeaux, quatre bassins versants sont traversés. Il a fallu aux ingénieurs réfléchir à l'impact de ces aménagements sur ces sites sensibles aussi bien au niveau de l'eau que concernant les espèces protégées.
Les études ont intégré les contraintes environnementales
Plusieurs impératifs se sont présentés aux ingénieurs lors de l'élaboration du tracé de la ligne. En premier lieu, les bassins versants, il y en a quatre sur toute la ligne entre Tours et Bordeaux. Ces zones ont donc nécessité une attention plus particulière sur les ouvrages à réaliser dans ces milieux, comme lors du passage de la Dordogne.Le viaduc est d'une distance peu commune, parce que les bords de la Dordogne sont inondables, cette zone humide doit obligatoirement, par la loi, être protégée. Ce qui a été fait. Il en est de même pour les travaux lorsqu'ils ont mis au jour des portions archéologiquement intéressantes. Des lieux de vie d'espèce protégée ont été respectés, mis en valeur, le moins possible touchés par les travaux pour ne pas détruire le cadre.
Des travaux pour lutter contre les nuisances sonores
Comme la ligne à grande vitesse dessert des gares, il y a eu un travail sur l'acoustique. Un Train à Grande Vitesse produit 60 décibels lors de son passage. Deux trains TGV qui se croisent ne produisent pas comme le voudrait la logique 120 décibels, mais seulement 60. Le bruit ne s'additionne pas aussi vite que l'arithmétique le veut. Pour contrer le bruit dans les zones urbaines, la ligne grande vitesse a une protection acoustique pour les riverains à grand renfort de mur anti-bruit. Ces murs qui cloisonnent les voies absorbent le bruit des trains qui se succèdent, d'autant que l'arrivée d'une ligne pour le TGV a nécessité le doublement des voies pour faire disparaître le "fameux bouchon ferroviaire de Bordeaux".