Manifestation des étudiants infirmiers aquitains privés de stages par les cliniques du privé

Les cliniques privées ont lancé un ultimatum au pouvoir politique qui a pour effet de peser sur la formation des infirmiers. La Fédération de l'hospitalisation privée, FHP, se dit lésée par la décision du gouvernement de baisser les tarifs de certains actes, pas dans le public.

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La liste des actes frappés de baisse pour l'année 2014 a été publiée vendredi. La FHP a immédiatement répondu pour l'ouverture de négociations, elle l'a rédigé sous forme d'ultimatum, pas de stages pour les infirmiers dans tous les établissements privés sans ouverture de négociations. Résultat, sur l'ensemble du territoire, 32000 étudiants infirmiers et infirmières dont 250 en Aquitaine risquent de ne pas avoir de stages pratiques dans les jours qui viennent. 



Des stages obligatoires dans la formation

Sur les trois années de formation que suivent les infirmiers dans tous les établissements de la région, ils ont l’obligation de faire des stages pratiques dans des institutions publiques ou privées. Ce qui représente presque la moitié du temps de cette acquisition des savoirs.
L’ultimatum lancé par la FHP est considéré comme une menace insupportable par les représentants des infirmières et infirmiers, les étudiants sont pris en otage dans cette polémique entre l’Etat et les cliniques privées. L’ultimatum met en danger l’avenir de la formation des étudiants sur tout le territoire.

Une journée de manifestation

Cette position intransigeante des cliniques privées génére l’embarras et le stress parmi les personnels de santé. Pour montrer leur désapprobation, les étudiants infirmiers manifestent aujourd’hui pour attirer l’attention sur leur situation. Les établissements publics ne peuvent pas absorber l’ensemble des stagiaires, d’autant que le public gère aussi des écoles de formation d’infirmières et d’infirmiers ; la clôture des portes du privé, pour le moment, crée beaucoup d’angoisse parmi les étudiants.
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