5 listes sont en capacité de se maintenir dimanche prochain dans la capitale régionale.
Leurs responsables ont jusqu’à mardi soir pour décider d'une fusion. L’heure est aux négociations…
Les responsables politiques de Limoges n’ont pas vraiment le temps de digérer les résultats historiques du premier tour des municipales. Ils ont moins de 48 heures pour s’organiser avant le second tour.
Le centre « très courtisé »
A droite, on imagine un rapprochement entre la liste soutenue par l’UMP d’Emile-Roger Lombertie et la liste centriste de Pierre Coinaud.Mais ce matin, le candidat centriste est très courtisé. Il serait en pleine négociation, mais son état major ne veut pas dire avec qui. Plusieurs pistes semblent étudiées.
Emile-Roger Lombertie salue de son côté la « très belle campagne de Pierre Coinaud » et ouvre clairement la porte à un rapprochement au second tour.
Ce matin, l’UMP semble en tout cas croire en ses chances de victoire.
A gauche, discussion inédite
A gauche, le rapprochement sera plus compliqué. Une négociation devrait avoir lieu cet après-midi entre la liste du sortant socialiste Alain Rodet et celle de Gilbert Bernard, tête de liste de Limoges terre de gauche. A la demande de ce dernier, la discussion devrait être publique.Une alliance serait tout de même étonnante. Les sujets de désaccords sont nombreux, et le principal a déjà fait couler beaucoup d’encre : la LGV. C’est le projet phare porté par le maire sortant Alain Rodet. Ses concurrents à gauche y sont eux farouchement opposés.
La recherche d’un accord dans ces conditions sera forcément très acrobatique. On en saura sans doute au cours de cette longue journée.
Un peu de mathématiques
Si les listes de Pierre Coinaud et d'Emile-Roger Lombertie fusionnaient, elles pèseraient en principe 36% des voix.Le FN restant dans la course, si la liste d'Alain Rodet ne trouvait pas d'accord avec celle de Gilbert Bernard, la mairie de Limoges pourrait basculer.
Noëlle Vaille et Valérie Agut ont rencontré ce matin des électeurs...