Angoulême : neuf ans de prison pour deux frères trafiquants d'héroïne

Le tribunal correctionnel d'Angoulême a condamné deux frères de 35 et 39 ans à neuf ans de prison ferme pour trafic d'héroïne et de cannabis, dix-sept autres prévenus qui comparaissaient à leur côté écopant de peines de trois mois à cinq ans de prison ferme.

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Le jugement a été rendu au terme de cinq heures et demi de délibéré vendredi soir.
Les deux principaux prévenus, des frères déjà connus pour des affaires de stupéfiants, ont notamment été condamnés par le tribunal d'Angoulême pour transport, détention, offre ou cession et acquisition de stupéfiants.
Les autres personnes jugées, consommateurs, petites mains ou dealer chevronné, ont écopé de peines plus légères, entre trois mois et cinq ans de ferme.

L'affaire remonte à la découverte de 4 kilos d'héroïne par une femme de ménage dans un hôtel bordant la RN10, à la périphérie d'Angoulême, le 18 avril 2012. 
Deux jeunes Angoumoisins avaient été interpellés sur place par les policiers qui planquaient aux abords de l'établissement. Âgés de 24 ans, tous deux ont été condamnés hier à quatre ans de prison ferme.

En mai 2013, l'instruction avait conduit à l'interpellation des deux frères, placés sur écoute téléphonique. Plus d'un kilo d'héroïne avait été découvert à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, où l'aîné, lui-même toxicomane, fut un temps domicilié.
Trois semaines plus tard, un autre trafiquant, âgé de 44 ans, confondu dans leur sillage, avait conduit les policiers dans un bois près d'Angoulême où était enterré 1,5 kilo d'héroïne.

Au micro de la salle d'audience, petites mains et autres "mules", dont une petite amie soupçonnée d'un convoyage d'héroïne entre la région parisienne et Angoulême, sont revenues avec embarras sur leurs déclarations mettant en cause la fratrie.

Le cadet des frères a nié toute implication, assurant que les conversations téléphoniques sujettes à caution, "codées" selon le président du tribunal, concernaient en réalité des lots de "parfums" achetés des grossistes.

Leurs avocats ont annoncé leur intention de faire appel.

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