"Je suis sereine". Ségolène Royal, a estimé ce lundi qu'en démissionnant, l'exécutif avait pris ses responsabilités. La ministre de l'Ecologie du gouvernement Valls assure que "le travail continue", avec la préparation du débat sur la transition énergétique à l'Assemblée.
Finalement, Ségolène Royal a profité de sa visite de la centrale nucléaire de Civaux (86), pour répondre à des journalistes, tout en refusant de commenter sur le fond la décision de démission du gouvernement, indiquant que la question n'était pas de savoir si elle était "affectée ou surprise". "J'avance très sereinement", a-t-elle souligné.Le travail continue, les responsabilités ont été prises par les chefs de l'exécutif, et c'est tout. Chacun doit être au travail, il est inutile de faire des commentaires, d'épiloguer"
Ségolène Royal
Refusant de commenter la "petite histoire du remaniement" ou son sort personnel, la ministre a souligné qu'elle se consacrait à préparer le débat à venir au Parlement sur la transition énergétique. "Nous allons avoir un débat très important à l'Assemblée nationale, et ce débat, il faut le préparer le plus sérieusement possible, ce à quoi je m'emploie", a-t-elle déclaré.
Interrogée sur le sort particulier de la centrale de Civaux, dont les réacteurs ont été mis en service en 1997 et 1999, et pour laquelle des organisations écologistes ont demandé d'envisager une fermeture, Ségolène Royal a répondu que "ce n'est pas du tout l'hypothèse qui est retenue", ajoutant :"Des décisions seront prises avec sérieux et discernement dans la compréhension des choix que le pays doit faire pour son avenir énergétique, mais Civaux n'est certainement pas dans la liste des centrales à fermer".
Reportage vidéo de Nicole Brémaud et Romek Gasiorowski