Selon nos confrères de La dépêche, les dirigeants de la SNCF auraient évoqué cet été l'hypothèse d'un terminus des Intercités à Brive en 2017, et non plus à Toulouse. L'association Urgence ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) serait sur le qui-vive.
La SNCF travaillerait actuellement sur deux scénarios possibles dans le cadre de l'ouverture du tronçon de la LGV Tours-Bordeaux, en 2017. Deux hypothèses auraient été retenues: soit le réseau reste inchangé et Toulouse reste desservi, soit les trains Paris-Toulouse stopperaient désormais leur course à Brive, contraignant les voyageurs à destination du Midi-Pyrénées à rejoindre un autre TER en gare de Bressol, en Tarn-et-Garonne, afin de rejoindre leur région.
L'association a décidé de se battre pour ne pas voir la seconde solution appliquée, annonçant une "levée de boucliers des élus du secteur". Cette dernière compte dans ses rangs deux Présidents de région, 25 parlementaires, trente maires et sept conseils généraux.
Jean-Paul Denanot, Président du conseil régional du Limousin, a, lui, appris la nouvelle dans la presse. Il a aussitôt tenu à réagir, il condamne l'option de la suppression de la desserte de Toulouse: "Je suis abasourdi par cette annonce et les pratiques de la SNCF". En effet, selon lui, plusieurs réunions entre les Présidents des régions concernées et la SNCF ont eu lieu, et cette hypothèse n'avait jamais été évoquée devant eux.