Le président de l’Association des départements de France s’est récemment félicité du discours de Manuel Valls au Sénat. Il compte bien faire un certain nombre de propositions au Premier ministre à Pau afin que les départements trouvent leur place dans le nouveau maillage du territoire.
Un changement de cap satisfaisant
Si la volonté du couple exécutif était claire au début, supprimer les départements, sa position aujourd’hui paraît avoir évolué. Lors de son « grand oral » au Sénat le 28 octobre, le Premier ministre a semblé faire marche arrière. Un changement de cap qui avait débuté cet été, et dont se félicite Claudy Lebreton :
Quel avenir pour les Conseils départementaux?
Cet été déjà les prémices d’un rétropédalage s’annonçaient. La suppression des conseils généraux n'était plus évoquée qu'à l'échéance 2020. En effet, une suppression pure et simple des conseils généraux aurait nécessité une modification de la Constitution, et donc, l'accord de la droite…Face à la fronde de certains présidents de conseils généraux Manuel Valls envisageait même à la fin août de garder une quinzaine d’entre eux (les départements les plus ruraux). Puis d’annoncer à la mi-octobre que la moitié d’entre eux seraient finalement concernés.
Le 28 octobre au Sénat Manuel Valls s’est prononcé pour « des échelons intermédiaires pour assurer les solidarités sociales et territoriales : les conseils départementaux ». De quoi rassurer un peu plus le président de l'ADF.
Quelles compétences pour le département ?
Pour Claudy Lebreton qui est aussi président du conseil général (PS) des Côtes-d’Armor cela « atteste que le Premier ministre a entendu les propositions formulées par les présidentes et présidents de conseils généraux ».Il se bat pour que les départements conservent les « services publics départementaux » tels que « les transports urbains, transports scolaires, routes et collèges notamment ». Le social doit aussi rester dans les compétences du département :