On ne dit plus « ZEP » mais « REP ». Le recteur de l'Académie de Poitiers a dévoilé hier la nouvelle carte des collèges intégrés au réseau d'éducation prioritaire. Si l'Académie conserve 14 REP ou REP+, les établissements concernés changent parfois.
Dans l'Académie de Poitiers, deux nouveaux établissements intègrent le dispositif de REP. Il s'agit du collège Jules-Verne de Buxerolles dans la Vienne, et du collège Jean-Rostand de Thouars, dans les Deux-Sèvres. A l'inverse, en Charente-Maritime, les collèges Albert-Camus de la Rochelle et Lafayette de Rochefort sortent du dispositif.
Pour cette redistribution de la carte de l'éducation prioritaire, les critères choisis par le gouvernement pour évaluer les établissements aux besoins les plus pressants ont évolué. L'éducation nationale s'appuie désormais sur un indice national, calculé à partir de plusieurs critères:
• La part d'élèves dont les parents appartiennent aux catégories socioprofessionnelles défavorisées.
• La part d'élèves boursiers.
• La part d'élèves résidant en zones urbaines sensibles.
• La part d'élèves arrivant en sixième avec au moins un an de retard.
Quatre nouveaux « REP+ »
Le recteur de l'Académie de Poitiers, Jacques Moret, justifiait hier les choix effectués en expliquant qu'en utilisant ce nouvel indice « quand on projette l'ensemble des collèges de l'Académie sur un diagramme, des choses se dégagent assez facilement. »En conséquence, quatre collèges de l'Académie ont été qualifiés de REP+, avec plus de moyens attribués et une prime renforcée pour les enseignants. Il s'agit de Michelle-Pallet à Angoulême, de Romain-Rolland à Soyaux, de Pierre-Mendès-France à La Rochelle et de George-Sand à Châtellereaux. Les écoles maternelles et primaires associées à chaque collège REP+ font elles aussi partie du réseau prioritaire.
Pour les REP simples, le réseau des écoles maternelles et primaire n'est pas encore déterminé. Il sera défini par arrêté académique à la suite d'une nouvelle concertation qui doit se tenir dans les prochains jours. « La procédure d'arbitrage n'est pas terminée » a expliqué le recteur d'Académie.