Alain Rousset, président socialiste du conseil régional d’Aquitaine, chef de file du PS pour les régionales de décembre, était l’invité de "La voix est libre" samedi 13 juin 2015 sur France 3 Limousin. Annaïck Demars lui a posé des questions sur l'avenir du Limousin dans la grande région.
Alain Rousset a abordé différents sujets. A propos de la grande manifestation de défense des services publics à Guéret, il a déclaré : « je comprends le sentiment d’abandon face à l’éloignement de la santé, de la sécurité et du service public. J’ai dit au Président de la République que l’Etat doit réarmer ses politiques régaliennes ».
40 ans en arrière
Le chef du file du PS pour les régionales s’est prononcé en faveur du maintien du rectorat à Limoges : « regrouper Limoges et Poitiers, c’est revenir 40 ans en arrière ».
Sur le dossier de la grande vitesse ferroviaire, Alain Rousset a rappelé avoir « pris parti pour la LGV Limoges/Poitiers » et il a souhaité la création d’un "grand emprunt pour le financement des grandes infrastructures nationales ».
Interrogé sur son adversaire à droite, Virginie Calmels, tête de liste pour Les Républicains, et présentée comme une femme neuve en politique, Alain Rousset a estimé qu’elle tient « un discours plus politicien, que les plus vieux politiciens ».
répartition équitable des vices-présidences
Enfin, concernant la place des élus limousins dans l’exécutif en cas de victoire de la gauche, et sur le rôle de Gérard Vandenbroucke, Président de la région Limousin, il s’est contenté de répondre « il y aura une répartition équitable des vice-présidences ».