Le surf sur la vague des Jeux Olympiques de Paris : la discipline sera sport invité aux JO de 2024 dans la capitale. La Nouvelle-Aquitaine, berceau du surf en France, pourrait accueillir des épreuves.
Jean-Luc Arassus, en rêvait. Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 l'a fait.
Le président de la Fédération Française de Surf est un homme heureux.
Le surf figure sur la liste des présélectionnés pour les JO en France.
Sport additionnel aux Jeux de Tokyo-2020 qu’il va découvrir pour la première fois l’an prochain, le surf espère l’être encore dans cinq ans à Paris.
"Cétait un grand moment, beaucoup d'émotion. On attendait cette décision. Se retrouver positionner pour les Jeux de Paris, c'était très important pour notre fédération " confie tout sourire Jean-Luc Arassus.
Important pour la fédération et important aussi pour la Nouvelle-Aquitaine
La région, précisement la côte basque, est le berceau traditionnel du surf européen. Elle pourrait accueillir des épreuves.
Lacanau (Gironde), Hossegor-Seignosse-Capbreton (Landes) et Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) sont sur les rangs.
Lacanau organise depuis 40 ans la plus ancienne compétition de surf en Europe.
Biarritz, Capbreton, Hossegor et Seignosse font cause commune et affichent leurs atouts et un savoir faire :
Biarritz a organisé les ISA World Surfing Games en 2017.
Hossegor et Seignosse accueillent depuis 25 ans la seule étape française avec Tahiti du tour mondial professionnel.
Cette invitation c'est aussi la quête d'une reconnaissance et plus de 20 ans de lobbying. Alors qu'est- ce qui a fait la différence ?
Pour Jean Luc Arassus, la fédération a des valeurs similaires avec celle du Comité Olympique :
"Aujourd'hui, on essaie de toucher des communautés qui sont pro-actives, dynamiques, jeunes. On est connoté fortement sur l'environnement et puis on est organisé ."
Jean Luc Arrassus revient sur cette invitation et ce qu'elle implique dans l'édition du 12/13