Attentats de Paris : la campagne des élections régionales est suspendue

Le président François Hollande a annoncé ce samedi qu'il avait signé un décret pour proclamer un deuil national de trois jours. Partout, la campagne pour les élections régionales de décembre a été mise en suspens.

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Après les attentats qui ont fait 127 morts à Paris, les principaux partis politiques, Parti Socialiste, Les Républicains, Europe Ecologie-Les Verts, Front National ont décidé de suspendre la campagne électorale pour les élections régionales qui doivent avoir lieu les 6 et 13 décembre prochain.

Dès hier soir, les principales têtes de liste pour les élections à la grande région, Alain Rousset pour le PS et Virginie Calmels pour Les Républicains, avaient fait connaître leur décision.




Pour le Front National, le meeting de Marine Le Pen, prévu dimanche après-midi 15 novembre au Futuroscope dans la Vienne a été annulé. La présidente du Front National a précisé que la campagne était suspendue jusqu'à nouvel ordre.


Unité de la classe politique

La décision de suspendre la campagne électorale est approuvée par l'ensemble de la classe politique.
Le maire de Niort, Jérôme Baloge UDI-Parti Radical, juge cette attitude "très honorable de la part des candidats" et affirme ce matin que "tout est emporté par la gravité de la situation".
Dominique Bussereau, président Les Républicains du conseil de Charente-Maritime souhaite que les "propos de campagne prennent une autre tournure" mais il réfute l'idée d'un report des élections prévues en décembre en affirmant "qu'il ne faut jamais empêcher les élections dans un pays parce qu'elles sont l'expression même de la démocratie".

Jean-François Macaire, tête de liste PS dans la Vienne et actuel président de la région Poitou-Charentes a annoncé qu'il serait présent au rassemblement organisé à 16h devant l'hôtel de ville de Poitiers et exprime son "horreur totale".




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