Aurore Martin n'ira pas en prison. La militante basque et ses 34 coaccusés du procès de Madrid ont passé un accord avec le parquet espagnol : ils ont reconnu les délits de participation à une organisation terroriste mais n'écoperont que de peines de sursis.
En 2012, Aurore Martin avait été la première française remise aux autorités espagnoles pour des faits liés au conflit basque.
Ces trente-cinq indépendantistes basques, dont la Française Aurore Martin, ont évité mercredi la prison en signant un accord judiciaire inédit dans lequel ils admettent avoir eu des liens avec l'organisation ETA, sur fond de paix retrouvée
au Pays basque.
"Nous sommes soulagées, c'était inespéré", a réagi Aurore Martin, 36 ans, assurant être condamnée à une peine d'un an et huit mois de détention qu'elle n'aura pas à purger, après avoir déjà passé deux mois en détention provisoire.
Regardez le reportage d'Emmanuel Clerc et Fabien Cordier.