Le livre ne se porte pas si mal.
C'est l'un des constats dressés à la Rochelle à l'occasion des rencontres nationales de la librairie, où s'est rendue, ce matin, la ministre de la culture, Françoise Nyssen.
A Montmorillon, au salon du livre hier, le livre pour enfants était au centre des regards.
Les participants à cet événement ont pu évoquer cette question avec la ministre de la culture Françoise Nyssen.
Au programme de ces rencontres : l'avenir du commerce en centre-ville, l'évolutions des libraires indépendants et la question du client au coeur de l'avenir des libraires.
Parallèlement à ces rencontres, hier, a eu lieu la 18ème édition du salon du livre de Montmorillon.
Quelques grands noms de la littérature étaient présents. Certains auteurs bien connus des adultes ont aussi une fibre pour la littérature enfantine qui se porte plutôt bien. mais elle demande beaucoup plus de travail et de rigueur.
C'est le constat dressé par Romain Sardou qui écrit des histoires pour les enfants avec son épouse. Le public auquel elles sont destinées est très jeune, mais très exigeant.
Daniel Picouly partage lui aussi sa vie littéraire entre les adultes et les enfants. Sa série des Lulu existe depuis 15 ans, ses drôles de chats, les Chabadas, sont sortis en 2014. Ses héros ont vite conquis les jeunes lecteurs.
L'auteur espère les avoir convertis, pour longtemps, à la lecture. Pour cela, il se remet en cause en permanence, pas en se posant la question de savoir si les enfants vont continuer à lire, mais en se demandant ce qu'il doit leur proposer pour leur donner envie de lire.
Selon une étude du magazine professionnel Livre-hebdo, en 2016, les ouvrages pour la jeunesse ont représenté le secteur le plus porteur du marché du livre.
Reportage de Marie-Noëlle Missud, Julien Delage et Christophe Pougeas
Intervenants : Romain Sardou (romancier), Daniel Picouly (romancier), Timothée (9 ans) et Ismaël Khelifa (journaliste-guide des régions polaires)