Mécontents de l'accord passé avec la LFP qui permet à Monaco de garder son siège social en Principauté contre un chèque de 50 ME, sept présidents de L1, dont Jean-Louis Triaud, engagent une action en justice. Ils veulent faire annuler cette transaction qu'ils jugent insuffisante.
La révolte grondait depuis plusieurs jours. Mais cette fois-ci, une étape a été franchie. Mis à part l'Olympique Lyonnais et Saint-Etienne étrangement absents, les plus gros clubs du championnat se sont fendus d'un communiqué commun pour dénoncer la transaction financière conclue le 23 janvier avec la Ligue Professionnelle qui avantage selon eux l'AS Monaco. Déjà exempté de la taxe à 75 % sur les hauts revenus, le club de la Principauté s'est engagé à verser vingt-cinq millions par saison sur deux ans pour conserver son siègel social à Monaco. En effet normalement tout club participant à une compétition dans l'hexagone doit avoir son siège social en France. Cette somme pour un club qui conserve ses avantages fiscaux, qui lui permettent de ne pas payer d'impôts pour les joueurs étrangers, fait hurler de rage le groupe des sept : Bordeaux, Paris, Marseille, Lille, Montpellier, Lorient et Caen (L2). Ils ont annoncé leur intention de saisir la justice : " nous avons décidé d'engager ensemble une action contentieuse afin de faire annuler la transaction intervenue et de permettre qu'une solution soucieuse des intérêts de l'ensemble des acteurs et de l'équité sportive soit trouvée".