La préfecture de Gironde vient de trancher : le 32ᵉ de finale de la Coupe de France se tiendra bien dans des conditions normales, en public, au stade Matmut de Bordeaux, ce dimanche 22 décembre. Le préfet annonce avoir renoncé au huis clos aux vues des engagements pris par les supporters de chaque équipe de ne pas s'affronter.
La préfecture de Gironde vient de l'annoncer : "le préfet prend acte de l’engagement réciproque de non-agression entre les deux groupes de supporters". Une décision qui intervient alors que la préfecture avait laissé planer la menace d'un huis clos, par crainte d'affrontements chez les supporters des Girondins.
Un pacte réciproque de non-agression
Tout était parti des derniers heurts entre les deux clubs de supporters bordelais, auxquels avaient participé les ultramarines Bordeaux 1987 et les North Gate Bordeaux le 7 décembre lors d'un match de Nationale 2 au stade Matmut.
Le préfet a alors menacé les équipes de Bordeaux et Rennes d'un match joué à huis clos pour ce 32ᵉ de finale de Coupe de France. La condition pour jouer dans des conditions normales était la signature par les clubs de supporters girondins d'un pacte de non-agression.
Un pacte reçu en ce jour par Etienne Guyot, préfet de Gironde et signé sous l'égide du Football Club des Girondins de Bordeaux, comme l'indique le communiqué de presse envoyé par la préfecture de Gironde.
"Le préfet salue cette démarche qui témoigne de l’engagement des signataires à modifier dans la durée les comportements irresponsables déplorés depuis le début de la saison, afin de "garantir une atmosphère saine, apaisée et respectueuse au sein et autour du Club", note Etienne Guyot.
Un match sous étroite surveillance
Si ce match se jouera dimanche en public et dans des conditions normales, après autorisation du préfet de Gironde, celui-ci indique "qu'il veillera très étroitement à la mise en œuvre et au respect du pacte". Le déroulement de ce match, à l’intérieur comme à l’extérieur du stade, doit assurément démontrer le changement d’attitude des supporters des Ultramarines Bordeaux 1987 et de North Gate Bordeaux.
Ainsi, le préfet a bien tenu à signifier que "tout nouvel incident entraînera[it] une révision immédiate des conditions de déroulement des prochains matchs à domicile."