Candidat à la présidentielle, Philippe Poutou est entendu par la police

En marge d'un mouvement de grève de l'usine Ford de Blaquefort, le candidat à l'élection présidentielle 2017 pour le Nouveau parti anticapitaliste, Philippe Poutou est entendu par la police pour des manifestations menées en 2012 et 2014 au Salon de l'Auto de Paris.

C'est en tant que syndicaliste CGT de l'usine Ford de Blanquefort que Philippe Poutou a répondu à une convocation de la police ce mercredi.
 
Le candidat à l'élection présidentielle de 2017 pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) est le dernier de quatre syndicalistes bordelais (trois CGT, un CFTC) à être entendu par les policiers. Une plainte pour "dégradations" avait été déposée par la direction de Ford à l'issue de manifestations menées en 2012 et 2014 au Salon de l'Auto à Paris sur le stand du constructeur.


Entouré d'une vingtaine de manifestants venus en soutien, Philippe Poutou est entré au commissariat avec un large sourire aux lèvres. Le candidat syndicaliste était amusé par les slogans de ses soutiens:

Philippe, président !


et 

Libérez notre camarade!


En marge de  cette convocation de Philippe Poutou, une journée de "blocage" de l'usine Ford de Blanquefort a été lancée mercredi par plusieurs syndicats. 
Les syndicats CGT-FO-CFTC de l'usine automobile Ford FAI mènent depuis 06H00 une grève de 24 heures pour réclamer "une vraie augmentation de salaire" car "la direction ne propose que 1%" et que "3,5 milliards de dollars sont redistribués sous forme de dividendes pour les actionnaires en 2015", indique la CGT dans un communiqué.
Selon les syndicats, de 200 à 300 salariés sont répartis "en quatre points de blocage" autour de l'usine.
La direction de Ford indique de son  côté que cette grève entraîne "50% d'inactivité de l'usine".

 

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